Le musée des Pionniers vous propose un
Circuit patrimonial et pédestre, une balade patrimoniale


22 sites à visiter, en partant du musée : l'ange protecteur, la passerelle, le charnier paroissial, l'église, le centre d'accueil et le CLSC, les maisons Sanscartier, Joseph-Major, Boudreault, Laporte, Louisseize, Marthe-Major, Robert, la croix du chemin de la grotte, la grotte du mont Saint-Joseph, le cimetière de la grotte, les écoles actuelles, la maison Whissell.

Extrait du dépliant explicatif de la balade patrimoniale :

1 . Le musée des pionniers :  20, rue Bourgeois

Construit en 1991 sur l'emplacement d'un moulin à scie, le musée des Pionniers, par les objets exposés et les photographies conservées, relate le genre de vie des habitants de Saint-André-Avellin, à la fin du 19e siècle et au début du 20e. Sa visite marque le point de départ de votre balade et le centre d'intérêt d'un circuit patrimonial et pédestre.
En cours de route, vous pourrez voir et apprécier l'architecture et l'aménagement, l'ingéniosité et l'habileté de nos pionniers aux moyens financiers limités mais à l'imagination et à la créativité fécondes.

2. L'Ange protecteur de la Petite-Nation.

Avant de vous engager sur la passerelle, un arrêt s'impose sur la rive de la rivière Petite-Nation pour observer une magnifique statue au milieu du courant. Commandée en1922 et installée sur son socle en 1923, grâce à la générosité du commerçant Théophile Corbeil, maire du village de 1937 à 1947, la statue originelle de l'Ange et l'Enfant avait subi l'usure des glaces et du temps et un artiste de chez nous, le sculpteur Marcel Séguin l'a complètement modelée à neuf au cours de l'hiver 1993-1994, à la suite d'un don appréciable de la caisse populaire de Saint-André-Avellin.

Retraversez la passerelle érigée à l'automne 1994 pour traverser la rivière Petite-Nation. Une halte vous permet d'en apprécier le décor champêtre, le débit rapide, le contour sinueux. Autrefois, à l'époque héroïque des chantiers, nos ancêtres s'y adonnaient bravement à la drave.

3. Le charnier et l'église

Du sentier pittoresque, vous arrivez au terrain de stationnement de l'église. À votre droite se dresse le charnier paroissial. Un arrêt s"impose. Érigé depuis le 19 mars 1886, le petit bâtiment centenaire abritait les corps des personnes décédées à l'hiver.

L'ÉGLISE

À partir du chantier, longez lÉglise également centenaire. Construite en pierres taillées du pays, à la limite du plateau qui surplombe la rivière Petite-Nation, elle fut inaugurée pour la messe de minuit à Noël 1886. Avec son transept d'inspiration romane, ce magnifique bâtiment remplace l'église précédente bâtie en 1876 et incendiée en 1886. Elle atteste aussi du travail des artisans et de la générosité des paroissiens.

4. Le CLSC et le CHSLD

Observez et contournez le monument du Sacré-Coeur, en face de l'église depuis 1920. Empruntez la rue Saint-André pour déambuler devant les édifices érigés par les Soeurs de la Providence.

En 1890, celles-ci arrivaient dans la paroisse. L'année suivante, elle font construire l'édifice de pierres grises vieillies qui abritera les religieuses, les personnes démunies ou âgées, les orphelines et plus tard les jeunes écolières. 

En 1917, la communauté doit agrandir l'immeuble pour recevoir plus d'élèves et créer un Jardin de l'enfance pour garçons. Puis, en 1946, s'ajoute l'École normale pour filles jusqu'en 1965. Les détails architecturaux méritent l'arrêt. Ce solide ensemble abrite de nombreux services du ministère de la santé et des affaires sociales, dont le CHSLD et CLSC de la Petite-Nation.   

5. La maison du 13, rue Saint-André

Face au CLSC, une belle résidence octagénaire. À remarquer, le revêtement extérieur, des briques de ciment fabriquées vers 1915 par un ingénieux entrepreneur local, Dalma Whissell.

6. La maison du 15, rue Saint-André

Face au centre d'accueil CHSLD, cette résidence de la famille Major avec son beau toit en mansarde, centenaire en sus puisqu'elle a été la première école du village, pour devenir, en 1884, le premier hôtel de ville de Saint-André-Avellin. Un éloquent témoin de notre passé.

7. L'ancestrale : 19, rue Saint-André

Ce gîte du passant connu autrefois sous un autre nom : la maison des soeurs. Bâtie en pierre des champs, elle avait été acquise de madame France Bélanger par des religieuses, en 1946, pour y loger le directeur de l'école normale.

8. La maison du 27, rue Saint-André

Cette haute maison en bois rappelle le genre d'habitation de la classe moyenne d'autrefois, la pierre tant le lot des familles plus favorisées. Actuelle propriété de madame Marthe Major, qui l'offre en location. Cette maison a abrité plusieurs générations avellinoises dont madame Josaphat Saint-Jean, Gérard, Charles et Pierre Bisson.

9. La maison du 29, rue Saint-André 

Depuis 2001, propriété de Carole Robert, fille d'Odette et de Georges-tienne Robert. Elle fut acquise en 1906 par Joachim-Mastaï Robert de monsieur Joseph-Eugèene Lacoste. Professeur et directeur d'école, monsieur Robert et sa femme, Marie-Agnès Lacasse, y élèvent leurs 15 enfants donc cinq optèrent pour une carrière religieuse. La maison fut démolie et reconstruite en 2024.

10. La croix de chemin de la grotte

Cette croix en ciment fut érigée grâce à la générosité du marchand Théophile Corbeil. À l'hiver 1994, l'ex-libraire et conseiller municipal de Hull, monsieur Cartier MIgnault en fit don è la corporation des affaires culturelles de Saint-André-Avellin. Un habile artisan local, Jean-Louis Saint-Pierre en a terminé la complète restauration.

L'arrêt complété, obliquez à gauche et empruntez la rue de la Grotte.

11. La grotte du mont Saint-Joseph

Depuis 1972, ce lieu de recueillement privilégié est la propriété du village de Saint-André-Avellin qui en a fait l'acquisition des religieuses de la Providence, Le chanoine J.-Procule Bélanger, avec l'aide efficace de son vicaire, l'abbé Wilfrid Cadieux, y avait aménagé une grotte. Le travail bénévole d'une équipe recrutée par un généraux donateur, Théophile Corbeil à nouveau, permit d'y créer un bel environnement. L'aménagement terminé, le curé Bélanger en fait don aux religieuses en 1913.

Entreprenez votre promenade au mont Saint-Joseph, profitez du calme et de la magie des lieux pour revivre, dans un cade bien entretenu, les beaux pèlerinages d'antan. 

À votre sortie, descendez la rue Villeneuve.

12. Le cimetière de la grotte et des soeurs

Chemin faisant, à votre droite, vous remarquerez l'un des trois cimetières de la paroisse. Le premier qui entoure l'église fut béni le 26 mai 1850. Il "rapetissa" en 1876 lors de la construction de l'église. Si bien qu'en 1916, la Fabrique acheta le terrain de la rue Vileneuve pour ses défunts, dont le premier fut le maire du village, Joseph Baulne, décédé le 29 mars 1933. La paroisse acquit plus tard un grand lot dans le rang des Quatorze, à la sortie du village. 

13. Les écoles actuelles

À votre gauche, l'école J.-M. Robert (pour Joachim-Mastaï) ainsi désignée en l'honneur de l'ancien directeur qui consacra 40 années de sa vie à l'enseignement et 60 années à chanter à l'église. Il s'y est même présenté pour chanter, le matin de sa mort, à 79 ans, le 3 septembre 1958.

Érigée en 1959, cette école est sise sur l'emplacement d'un ancien bâtiment scolaire de 1884. Les frères du Sacré-Coeur y étaient demeurés de 1942 jusqu'à la démolition, en 1959.

À droite s'élève l'école Providence, ainsi nommée en l'honneur des Soeurs de la Providence. Construite en 1961, à l'époque de la centralisation (et la disparition) des écoles de rang, elle remplaça l'école Bélanger qui accueillait jadis les garçons du village.   

14. La maison du 2, rue Saint-André

En descendant la côte de la rue Villeneuve, observez, juste en face, une magnifique maison. Cette résidence cossue a été construite bers 1880 par le marchand général Nicolas Chéné, maire de Saint-André-Avellin de 1886 à 1891 puis de 1900 à 1902.

Successivement, cette maison fut habité par les familles de Nicolas Chéné, Albert Chéné, Pierre Leroux, du docteur Lucien Bourgault et d'Yvon Whissell, maire de 1969 à 1989. Elle est aujourd'hui la propriété du couple Bélanger-Chalifoux.

15. La maison du 3, rue Saint-André

Sise à l'intersection des rues Villeneuve et Saint-André, cette maison centenaire a été longtemps la propriété de madame Eva Rousseau-Bock. Construite en bois, il faut admirer les moulures de la galerie. Auparavant, elle fut longtemps la résidence de Grégoire Laniel, réparateur et vendeur de machines à coudre Singer. Avant lui, le forgeron Émilien Chéné y avait aménagé son atelier.

16. La maison du 4, rue Saint-André

Cette résidence possède un cachet spécial. Elle a été construite en 1916 par monsieur Joseph Baulne, médecin dévoué et maire fondateur du village en 1912. Cette résidence spacieuse est devenue aujourd'hui une résidence pour personnes retraitées.
  
17. L'édifice du 7, rue Saint-André

Construite par la Banque provinciale du Canada, au début du siècle, cet immeuble fut agrandi à deux occasions puis cédé à l'arpenteur-géomètre
Gérald Drew à la fin de la décennie 1980, à la suite du déménagement de la banque nationale au 110, rue principale.

Notons que l'un des fils de Saint-André-Avellin, J.-Ubald Boyer a exercé le poste de directeur général de la Banque Provinciale du Canada avant la fusion avec la Banque canadienne nationale.

18. Le presbytère 6, rue Saint-André

Cet imposant bâtiment en pierres bosselées servait autrefois de presbytère. Construit en 1895, après l'incendie du premier presbytère en 1882, habité par les curés et vicaires qui se sont succédés à Saint-André-Avellin, ce presbytère faisait l'orgueil des habitants de la paroisse. En 1991, la Fabrique vendit le presbytère qui est offert aujourd'hui en location.

Retraversez la passerelle pour vous rendre au musée, point de départ de la ballade.

Notez bien que quatre autres sites sont identifiés dans Saint-André-Avellin et ils ne sont pas de la ballade.

Le magasin Corbeil au 71, rue Principale
Les croix de chemin à Sainte-Julie Ouest
La maison Adélard Quesnel au 165, rue Principale
La maison Quesnel au 164, rue Principale




 


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